Outils de Carême 2022
De nombreuses propositions sont mises en place à la fois par les services diocésains et les paroisses pour enrichir notre cheminement vers Pâques.
Dans cette page, retrouvez l’essentiel de ces outils et autres invitations.
Guide de la Pastorale des réalités
du tourisme et des loisirs
Les vidéos de Carême réalisées par le père Pierre-Yves Girod et son équipe
Des clés pour comprendre, avec le père Pierre Remise
Les lectures des dimanches, un parcours
Tout au long des six dimanches les textes bibliques nous préparent aux célébrations pascales. Il y a deux pôles principaux : L’Ancien Testament et l’Évangile.
Les lectures tirées de l’Ancien Testament nous donnent les grandes étapes de la montée vers la Pâque du Christ.
1er dimanche les alliances originelles, et pour l’année C où nous sommes, la profession de foi d’un juif venant déposer son offrande au pied de l’autel. Il déclare devant Dieu, être le fils de ce nomade araméen, Abraham, dont il partage la condition de migrant. Être fils d’Abraham revient à laisser la parole de Dieu donner du sens aux situations concrètes de l’existence pour qu’à travers celles-ci se réalise la bénédiction promise.
Le 2ème dimanche évoque l’alliance conclue entre Dieu et Abraham.
Le 3ème dimanche est celui de Moïse dont nous réécoutons la vocation au buisson ardent.
Le 4ème dimanche, dimanche de la joie, le peuple célèbre la première Pâque, avec Josué, après l’arrivée en terre promise.
Le 5ème dimanche le prophète Isaïe, au nom de Dieu, annonce « Voici que je fais une chose nouvelle ».
Enfin le dimanche des rameaux évoque le serviteur souffrant Isaïe 50.
Pour l’Évangile nous avons toujours les tentations de Jésus au désert (Dimanche 1) et la transfiguration (dimanche 2). Mystère du Christ vraiment l’un de nous et Fils de Dieu. L’année C nous avons une invitation à la conversion par la révélation de la miséricorde de Dieu. L’enfant prodigue, la femme adultère
La 2ème lecture soit prolonge l’Ancien Testament et nous aide à le lire à la lumière du Christ soit prolonge l’Évangile et nous aide à saisir l’impact des paroles et des actes du Christ.
L’histoire du peuple de la bible est aussi notre propre histoire personnelle.
Quand finit le Carême ?
Nous savons tous que le carême commence avec le Mercredi des Cendres. Nous recevons les cendres sur le front là où, au baptême, nous avons reçu l’onction de Saint Chrême.
Mais quand le carême prend-t-il fin ?
Dans les normes universelles de l’année liturgique (au début du missel) nous lisons n° 28 :
« Le temps du carême va du mercredi des Cendres à la messe du jeudi saint exclusivement. ».
Ainsi le carême nous conduit au Triduum Pascal :
«18 …le triduum pascal de la Passion et de la Résurrection du Seigneur brille comme le sommet de l’année liturgique. De même que le dimanche constitue le sommet de la semaine, de même la solennité de Pâques constitue le sommet de l’année liturgique.
19.Le triduum pascal de la Passion et de la Résurrection du Seigneur commence avec la messe du soir le jeudi saint, la veillée pascale constitue son centre et il se termine avec les vêpres du dimanche de Pâques ».
Ainsi le carême nous conduit au triduum pascal ; nous tenons ensemble Passion et Résurrection. La vie du Christ a été totalement donnée par amour et semble se terminer par un échec. La Résurrection c’est le Père qui authentifie cette façon de vivre qui a été celle de Jésus ; sa vie donnée jusqu’au bout est le chemin vers la vie pour toujours. Ce qui est vrai du Christ l’est aussi pour nous
La Messe Chrismale
C’est l’une des plus belles assemblées diocésaines, assemblée de l’Eglise locale : une fois par an tous les chrétiens sont invités à se rassembler avec les prêtres autour de leur évêque. « …tous doivent accorder la plus grande estime à la vie liturgique du diocèse autour de l’évêque, surtout dans l’église cathédrale ; ils doivent être persuadés que la principale manifestation de l’Eglise consiste dans la participation plénière et active de tout le saint peuple de Dieu, aux même célébrations liturgiques, surtout dans la même Eucharistie, dans une seule prière, auprès de l’autel unique où préside l’évêque entouré de son presbyter1unl et de ses ministres.
Constitution sur la sainte liturgie n ° 42.
Pour qu’un maximum de personnes puisse participer cette messe est célébrée le mardi saint à 18h (cette année à la cathédrale, l’année suivante ailleurs dans le diocèse)
Au cours de cette célébration les prêtres renouvellent les engagements liés à leur ordination. Puis l’évêque consacre le saint Chrême et bénit les huiles qui tout au long de l’année, en tous lieux du diocèse, serviront à la célébration des sacrements. Cela nous dit par avance la dimension ecclésiale de toute célébration sacramentelle.
Il y a trois sortes d’huiles :
– L’huile des catéchumènes : Elle est destinée à ceux qui se préparent au baptême et peut aussi servir lors du baptême des petits enfants. C’est l’huile du combat de la foi.
– L’huile des malades pour les sacrements des malades, sacrement pour le temps de la maladie ou du grand âge, quand la vie est en danger. Ce sacrement peut être reçu plusieurs fois.
– Le St Chrême (il a donné le nom de messe chrismale) l’huile parfumée consacrée par l’évêque. On l’emploie pour le baptême et la confirmation lors de l’onction sur le front que comportent ces sacrements. On l’emploi encore pour l’ordination des prêtres et des évêques ; mais aussi pour la consécration d’un autel ou la dédicace d’une église. Le mot Christ signifie celui qui a reçu l’onction, de même le chrétien reçoit l’onction et doit « répandre la bonne odeur du Christ. » Mais de même que nous ne pouvons mesurer comment les autres perçoivent le parfum que nous portons, de même il n’est pas donné aux chrétiens de mesurer l’efficacité de la vie chrétienne qu’ils mènent et qui répand la bonne odeur du Christ.
Le Christ unique prêtre fait participer tous les baptisés à son sacerdoce : Ils sont habilités à faire de leur vie une offrande et à témoigner de l’espérance qui est en eux. Les prêtres ont reçu l’ordination pour servir la vie chrétienne des baptisés. La préface de cette célébration l’exprime clairement :
« Vraiment, il est juste et bon pour ta gloire et notre salut, de t’offrir notre action de grâce, toujours et en tout lieu, Seigneur, Père très saint, Dieu éternel et tout-puissant.
Par l’onction de l’Esprit-Saint tu as établi ton Fils unique grand prêtre de l’Alliance nouvelle et éternelle ; et, dans ton admirable providence, tu as voulu que son unique sacerdoce demeure vivant dans l’Église.
C’est lui, le Christ, qui donne au peuple racheté la dignité du sacerdoce royal ; et, dans son amour fraternel, il choisit aussi des hommes qui, en recevant l’imposition des mains, auront part à son ministère… ».
Ce thème sera repris lors du pèlerinage à Lourdes.